Il y a plusieurs écoles de shiatsu au japon, mais seuls 2 courants majeurs demeurent au début du XXIe siècle :
L’école de NAMIKOSHI
Au début du XXe siècle, le japonais TOKUJIRO NAMIKOSHI (1905 – 2000) a été à l’origine de la création du shiatsu moderne.
Sa technique a commencé à prendre forme alors qu’il n’avait que 7 ans et qu’il tentait de soulager sa mère souffrant de polyarthrite rhumatoïde. Il a constaté qu’elle se sentait mieux lorsqu’il exerçait des pressions avec ses pouces au lieu d’effleurements et de massages.
NAMIKOSHI a mis l’accent sur la physiologie et l’anatomie et a délaissé la fonction des méridiens pour rendre le shiatsu plus accessible au mode de pensée occidentale. Cette technique développe surtout le sens du toucher, le praticien utilise ses doigts et ses paumes. En effet, afin de stimuler le pouvoir d’auto-guérison du corps humain, il utilise les points des tsubos reliés aux terminaisons nerveuses et musculaires.
Il est l’un des premiers à détailler les différentes pressions en shiatsu. Il définit ainsi un mode « rythmique » qui peut être « fluide » lors du passage naturel d’un point à un autre, « concentré » quelques secondes sur un point, ou « vibratoire » pendant toute la durée de l’application.
Il définit également l’intensité des pressions qui va de légère à forte. Sa méthode vise à corriger certains troubles d’origine circulatoires, respiratoires, ou nerveuses, ainsi que les anomalies du système locomoteur ou endocrinien.
L’école de MASUNAGA
SHIZUTO MASUNAGA (1925-1981) est un élève de NAMIKOSHI et un grand philosophe. Il réintègre la médecine traditionnelle chinoise au shiatsu (la théorie du yin-yang, des 5 éléments, des méridiens…)
Le travail du praticien consiste au rééquilibrage énergétique le long des méridiens, référés aux organes et aux viscères, dans lesquels circule l’énergie vitale (le QI). Il crée le Zen Shiatsu : c’est un concept mêlant tradition médicale chinoise et pratique Zen. Le praticien utilise son propre QI pour traiter le patient.
Il réintroduit le diagnostic par la palpation abdominale (ou diagnostic du HARA) qui permet d’évaluer les méridiens du patient et de sa santé générale.
A tout instant, le praticien trouvera 2 états énergétiques qui co-existent dans les méridiens et donc dans les organes : le KYO (manque d’énergie, vide, déficience) et le JITSU (trop plein, blocage, cessation de mouvement)
Ces 2 états peuvent être considérés comme la réaction externe du corps aux déséquilibres internes du YIN et du YANG. Afin de stabiliser ce manque d’harmonie, le praticien cherchera à tonifier le KYO et à disperser le JITSU. Son traitement consiste en des pressions digitales, mais aussi en l’utilisation des coudes et des genoux pour des étirements.
MASUNAGA redéfini ainsi la pratique du shiatsu en obligeant le praticien à prendre conscience de sa relation avec le reste de l’univers, de position de l’homme, qui doit être en équilibre entre l’énergie du ciel et de la terre.
[…] du corps, permettant ainsi d’entretenir la santé à tous les niveaux. Il existe différents courants Shiatsu, permettant à celui qui le pratique d’avoir des modes différents selon ses envies. Nous vous […]